dimanche 10 mars 2013

Londres I

Prendre le bus, monter l'étroit escalier qui cahote, croiser les doigts et arrivés là-haut, en s'accrochant bien à la rampe, découvrir des places libres, face à la route, ce qui permet d'être tout à la découverte de la ville.

 

Arriver à Notting Hill et se perdre un peu dans ses rues à façades colorées, se dire combien on aimerait transposer tout ça dans notre rue à nous, puis prendre un vrai petit déjeuner anglais au coin du feu. La chaleur et les calories étant bienvenues compte tenu du froid polaire qui s'est emparé de Londres.


Se rendre compte, au hasard des rues, dans les jardins, combien les arbres sont déjà verts ou fleuris et prendre avec bonheur un peu d'avance sur Paris.


Après une légère attente qui nous permet d'espérer la table, là, tout juste à côté de la cheminée, bruncher au Mike's Café. A noter, juste à côté, une charmante boutique de jouets pour enfants, Honeyjam, où nous trouverons, pour Mlle A, de jolies décalcomanies Scribble Down.


Pas très loin de là, Kensington Palace, qui s'avérera un choix judicieux. Tout d'abord, parce que dans ses jardins se trouve une aire de jeux qui a eu beaucoup de succès et où nous repasserons plusieurs fois (à noter, cet espace assez grand est clos, on y rentre par une porte interphone ce qui est super appréciable surtout avec des plus petits).




Une bonne heure plus tard, aller se réchauffer en visitant le palais, petit bijou de mise en scène dont Mlle A partira à regret.

Car elle a pu y essayer des costumes royaux


y jouer comme la reine Victoria enfant dans la pièce même où cette dernière naquit



toucher, manipuler et rêver,



Kensington Palace, le coup de coeur de notre séjour.




samedi 9 mars 2013

Londres

Londres pour une semaine. Enfin.
Une première pour nous qui louons un appartement trouvé grâce à ce site. Situé dans un ancien collège, récemment rénové, et à deux pas d'un parc, je crois qu'on va s'y plaire.






mercredi 27 février 2013

Cinéma

A Franck Magnier "Comment avez-vous fait pour que la tortue soit amoureuse de Bill ?"

Avant-première Boule et Bill avec M. J, le copain d'école
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mardi 12 février 2013

Certains soirs, la fatigue se fait sentir plus fort.


Certains soirs, l'envie de jouer est plus importante que le reste.


Certains soirs, on déballe, on imagine, on invente les histoires ou on se creuse un peu les méninges.


Certains soirs, on dîne à même le sol.


Certains soirs sont juste faits pour ça.

dimanche 27 janvier 2013

Un dimanche en photos


*  premier mimosa *



* atelier "Peindre le rêve" au Musée du Quai Branly *


* Mlle A avait invité le copain d'école *



* la manif en famille et avec les amis *






* les churros Place de la Bastille * 


* pas de devoirs, le cahier de leçons a été oublié à l'école (idem pour le copain) et pi tant pis ! *

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Je ne sais pas exactement l'âge que je peux avoir (8 ? 9 ans ?) et je suis dans le jardin de notre petit coin de l'est. Je vois tout d'abord apparaître sa tête, juste au dessus du mur qui sépare nos jardins. Il a grimpé sur l'échelle contre le mur, ainsi qu'il le fait régulièrement, et maintenant il déverse sa haine de la société, son "trop plein" à la face de ma grand-mère (parfois, il est sur le mur côté rue, de l'autre côté, mais sa bile arrive quand même jusqu'à nous). Je détourne les yeux, je ne supporte pas son visage déformé, ses rictus, sa voix haut perchée.
Cet homme est marié, à une petite souris grise, un petit bout de femme effacée que nous ne croisons pas très souvent. Ils me semblent seuls, pas très bien intégrés au quartier. J'apprendrai, avec étonnement quelques années plus tard, qu'ils ont un fils qui habite loin.
Et il faudra que passent quelques années encore avant que ma grand-mère n'ose me dévoiler la face cachée du personnage pour tenter d'expliquer ? d'excuser ? ses humeurs.
"Il est homosexuel, vois tu. Et très malheureux."
Il ne fallait pas que ça se sache. Il fallait un mariage, des enfants, la messe le dimanche, un bon job et maintenir une certaine place dans la "bonne société" de cette petite ville de province.
Parfois, il y avait de courtes parenthèses, des petites virées à Paris, un pan de vie caché. Et la haine, implaccable, qui grignotait.

dimanche 20 janvier 2013

Et comme la neige continue à tomber

Il y avait cinquante mille raisons de ne pas sortir après le déjeuner. Il y avait surtout l'envie de paresser sous la couette et de rattraper un coucher tardif la veille au soir. Il y avait des livres à finir de lire, un dvd à regarder, un jeu offert à Noël et non encore ouvert. Il y avait l'envie, déjà, de dresser la liste des invités pour le prochain anniversaire de Mlle A et de trouver un thème de fête à tout casser. Il y avait aussi ces après-skis impossibles à trouver, les miens et les siens, et cela m'a fait pester. Il y avait même des devoirs à finir, une poésie à apprendre pour mardi.

Et puis, il n'y eut qu'à regarder la neige qui continuait à tomber et cette envie irresistible d'en profiter, encore un peu, a resurgi.

A nous, les quais de Seine et les bruits étouffés de la ville. Les mouettes volant si bas qu'on aurait pu les toucher de la main. La barge énorme qui émergait sous la passerelle Solférino. La neige qui craquait sous nos pas. Les batailles de boule de neige sous le regard amusé de rares promeneurs plus sérieux que nous. Enfin, le jardin des Tuileries, merveilleux de blancheur.  Les bonhommes de neige, pour le grand plaisir de Mlle A. Le skieur de fond qui nous a tous fait sourire.

Enfin, il était temps de rentrer. Un peu trempées. Les joues comme des pommes. Heureuses.
Un feu de cheminée, du thé et une part de galette faite maison nous attendaient.









samedi 19 janvier 2013

Ludwig van Beethoven

Mlle A et une vingtaine d'enfants étaient invités par Mlle M à un concert "en famille", salle Pleyel, à l'occasion de son anniversaire.

Sa maman ayant trois places en trop, quelques enfants ayant déclaré forfait pour cause de neige, nous sommes restées, la maman de M. J. et moi afin de lui prêter main forte.

Une fois tout notre petit monde installé au balcon (à noter, le placement n'est pas libre comme au Théâtre du Chatelet et c'est un sacré confort de ne pas avoir à jouer des coudes avec des parents plus ou moins cools), l'Orchestre de Paris nous a régalé d'extraits de "Léonore" et de la Symphonie n° 3 ; extraits commentés par un présentateur-musicien-pédagogue (Richard MacNicol à l'accent anglo-saxon très prononcé rendant malheureusement certains moments peu compréhensibles pour les enfants) permettant au public de mieux comprendre les personnages, le rôle de certains instruments dans le morceau joué, les sentiments exprimés par la musique...
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Les enfants, et les parents présents, ont beaucoup apprécié. Nous avons décidé, avec Mlle A, de regarder la programmation de cette salle de plus près.