lundi 1 avril 2013

Trois jours

Nous avons pris le train avec une certaine fébrilité.
Enfin, le moment était arrivé.
La maison, dans notre petit coin de l'Est, avait été réouverte par Mr P et nous attendait autant que nous l'attendions.
Deux heures de train et puis pousser la porte verte et puis tout ça : 
le jardin qui se réveille, les jeunes plants qui attendent que nous creusions la terre, retrouver notre promenade préférée, l'aire de jeux près de la rivière, boire un café, au petit matin, assise sur les marches devant le vieux rosier qui semble reprendre.



Partir à la recherche de ces petits et plus gros trésors chocolatés déposés par les cloches le matin de Pâques.


Trouver, derrière le gros tas de buches, bien cachés, de nombreux pieds d'hellebores.


Trois jours pour reprendre notre souffle, trois jours bénis.

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