dimanche 30 décembre 2012

En vacances IV

Le soleil d'aujourd'hui en avait décidé, il faisait trop beau pour rester enfermées.
Direction le parvis de l'Hôtel de Ville pour cette patinoire que nous fréquentons chaque année et jusqu'au dernier instant (pour mémoire, mi-mars).


Mlle A continue à prendre de l'assurance, alternant moment à deux sur la grande patinoire et patinage seule dans le coin protégé, de la vitesse de certains habitués, et réservé aux enfants et débutants.
J'ai remarqué, contrairement à la patinoire du Grand Palais, la vigilance et l'attention des moniteurs très présents, ce qui est vraiment un plus.

 



Glisser dans le sac, avant de partir : des gants (obligatoires) plutôt type moufles de ski, les gants en laine sont vite trempés en cas de chutes, une paire de chaussettes hautes et bien chaudes supplémentaire, une uni dose de granules d'arnica, une petite bouteille d'eau.


samedi 29 décembre 2012

En vacances III

Dans mon sac, je glisse deux/trois clémentines et bananes fressinettes, une mini boite Poll* Pocket et nous voilà parées pour l'après-midi.

13 minutes d'attente avant que le bus n'arrive ou un p'tit quart d'heure à l'entrée d'une exposition ... pas de souci. Il suffit de trouver un coin où s'asseoir et


le temps file grâce à ses mini univers dont la collection de la demoiselle s'enrichit au gré des vide-greniers ou sur eb*y.




Aujourd'hui, destination le Musée Jacquemart André et son exposition "Canaletto-Guardi - Les deux maîtres de Venise" que j'avais fort envie de voir.

Mlle A avait déjà accompagné son grand-père à l'exposition Canaletto au Musée Maillol et n'avait pas bien réalisé qu'il s'agirait à nouveau de vues de Venise.

J'ai craint quelques manifestations d'ennui bruyantes mais  elles ont été limitées à l'avant-dernière salle, que nous avons vite laissée derrière nous, la dernière contenant des scènes de fêtes colorées et pleines de détails intéressants (et vive l'audio guide). 




Avant de partir, nous avons pris le temps de découvrir ce très bel hôtel particulier et les pièces à vivre du rez-de-chaussée.

Par contre, nous nous sommes promises de venir plutôt en matinée, voire dès l'ouverture, lors d'une prochaine exposition de façon à avoir un peu plus d'espace devant chaque oeuvre et de pouvoir circuler plus facilement. Les signes de fatigue arrivent très vite, j'ai remarqué, quand on piétine. 


jeudi 27 décembre 2012

En vacances II

Le Musée du Quai Branly est un de nos musées préférés tant pour ses collections permanentes que pour certaines de ses expos temporaires, pour la qualité de ses ateliers familles ou enfants et ses visites contées.

Chaque année, en cette période de Noël, le Musée invite les enfants à faire don d'un de leurs jouets, jouets destinés à être distribués à d'autres enfants se trouvant dans des camps de réfugiés. Cette saison, actualité oblige, ce sont des enfants syriens réfugiés en Turquie qui les recevront par le biais du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.
En échange, les enfants sont invités à fabriquer eux-mêmes, dans le cadre de l'atelier "Un autre jouet", un jouet à partir d'éléments recyclés.

Aujourd'hui, Mlle A a décidé d'y participer et a choisi une poupée un peu délaissée mais qui a encore beaucoup d'affection à donner. Une petite carte illustrée par chaque enfant plus tard, le jouet déposé dans un grand panier, les enfants étaient regroupés sur des coussins devant un écran et il leur était expliqué avec beaucoup de sensibilité comment les jouets étaient acheminés jusqu'à leurs destinataires, distribués et appréciés. Enfin, arrivait le moment de découvrir le jeu de l'Ukuku, de le confectionner avec l'aide ou pas des parents et de jouer ensemble.
.

Une belle initiative de ce musée qui privilégie la notion d'échange afin que l'enfant donateur quitte l'atelier avec le sentiment d'avoir découvert un nouveau jeu qu'il peut s'approprier. Et l'occasion de s'ouvrir un peu plus à ce monde qui les entoure.



mercredi 26 décembre 2012

En vacances I

Grand Palais des Glaces

Presque deux heures d'attente, un manque d'organisation total de la part du service "régie" de la patinoire, un manque de coordination complet avec celui en charge de la sécurité du Grand Palais, des informations contradictoires et beaucoup de personnes très en colère autour de nous. Nous avons bien cru ne pas pouvoir patiner aujourd'hui et puis ... la chance de faire partie des 10 dernières personnes pouvant entrer avant un bon moment puis attendre encore 20 mns avant de chausser les patins ..
Il fallait quand même être très motivés.


Puis, enfin, le plaisir de la glisse avec, pendant une bonne heure, pas trop de monde du côté des enfants ce qui nous a permis de reprendre nos marques.



Puis s'élancer, prendre de l'assurance et s'amuser. Oui, franchement bien s'amuser, en rythme et avec aisance.

Pour la prochaine fois, direction la patinoire de l'Hôtel de Ville où c'est toujours très bon enfant et nettement mieux organisé.

mardi 25 décembre 2012

Le Père Noël est passé et je crois que le "Peau d'Ane" de Jacques Demy n'a pas fini de tourner dans le lecteur de DVD et le très beau livre illustré par Charlotte Gastaut de voir ses pages admirées, lues et relues.


Mlle A est comblée, je crois, ce soir et à plus d'un titre.
Nous allons prendre le temps d'apprécier chacun de ces présents, nous réjouir des heures de jeu et de lecture à venir et garder en nous le souvenir doux de ce matin de Noël partagé à trois.
.

lundi 24 décembre 2012

Noël


Je connais une petite fille qui compte les heures, qui est la joie, la foi, la certitude incarnée.
Je connais une maman qui est rentrée les mains quasi vides d'une séance de shopping dans son quartier, dans l'impossibilité de remplir son panier, écoeurée par l'opulence affichée.
Une maman qui a du mal, qui veut prendre le temps de repenser à l'essentiel et avoir le coeur un peu plus en paix.
Je connais un papa qui cherche ses mots pour expliquer les râtés mais qui aime à n'en pas douter.
Je connais un grand-père qui devra bientôt repasser par l'hôpital, comme l'année dernière à la même époque ; un grand-père pas très sérieux qui fait fi des recommandations des médecins, de l'inquiétude des siens, qui veut continuer à vivre ainsi qu'il l'a toujours fait. Et parfois, je me dis, qui suis-je pour juger ?
Je connais une belle-mère qui a pris la place des grand-mères absentes. Sait-elle combien elle a pris de place depuis 25 ans ?
Je connais une famille dont chacun des membres est si différent dans ses choix de vie, dans ses prises de position mais qui, malgré tout, reste unie et pas juste pour la façade et pas juste une fois par an.
Chacun sera, autour de cette crèche, présent.



jeudi 20 décembre 2012

Pas de danse classique ici

J'avais promis à Mlle A d'être là plus tôt que d'habitude afin d'assister à une partie du cours de danse à l'occasion de la journée "porte ouverte". Hélas, malgré la course dans le métro je savais que je n'arriverais à grignoter qu'un petit quart d'heure. C'était toujours bon à prendre puisque d'habitude, nous, les parents, patientons derrière la porte close, ne percevant, étouffés, que quelques instructions, des bribes de morceaux de musique, des pas qui glissent au sol.

J'ai pris place sur une pile de tapis sur le côté et dans ma précipitation j'en ai oublié d'enlever mes chaussures, oubli vite réparé.


Mlle A, contente de me voir mais complètement déconcentrée, par mon arrivée, me faisait comprendre par quelques gestes que son justaucorps rose lui avait été barboté dans le vestiaire et qu'elle n'aimait pas du tout danser en tee-shirt.


Puis, il y eut la musique, quelques enchaînements du spectacle qui sera présenté en fin d'année et la joie de ces petites filles s'appliquant tant à rester toutes dans le tempo (le seul garçon à participer à ce petit cours a visiblement abandonné, quel dommage).

Combien nous étions loin du cours de danse classique que j'ai suivi dès l'âge de 5 ans, de sa rigueur et de sa discipline. Il était plus question, ce soir, de laisser place à l'imaginaire, d'allier travail du corps et émotions et cela m'a beaucoup plu. Et visiblement, Mlle A y prend beaucoup de plaisir.

C'est en lisant ce témoignage que je me suis intéressée à cette forme de danse contemporaine pas assez connue à mon sens.



dimanche 16 décembre 2012

Oui

Place de la Bastille
14h30

Une évidence pour nous
qui espérons pouvoir prochainement jeter des confettis, du riz,
à eux qui auront peut être envie de se dire oui,
 pour la vie
.

Egalité pour tous


Mlle A a volontairement participé mais aimerait avoir une petite conversation avec les concernés. J'espère, et je pense, qu'ils sauront trouver les mots pour l'aider à se faire sa propre idée.


samedi 15 décembre 2012

Des nouvelles


En cette matinée de samedi, il était question du Père No, visiblement pour Mlle A.
Je ne suis pas certaine qu'elle ait trouvé réponse lui convenant, l'écran ayant été abandonné tel quel (certainement au vu de leur grand nombre).
Et puis, il était temps de partir au cours de dessin, je l'ai un peu pressée. Dans le bus, j'ai bien cru que les questions allaient surgir, peut être au moment où je m'y attendrais le moins, et comment allais-je y répondre ? Je n'ai pas encore le coeur à démentir, je préférerais qu'elle m'avoue "maman, je n'y crois plus". En attendant, je savoure les préparatifs mystérieux de cette dernière fête où un Père Noël viendra combler la plupart de ses souhaits. Et je l'implique un peu plus que d'habitude dans le choix de petits cadeaux pour la famille, la faisant passer du côté de ceux qui préparent avec amour et offrent avec plaisir.

En sortant du cours, nous avons déjeuné sur le pouce à deux pas de là. Il faisait si beau qu'il n'y avait pas une minute à perdre et nous avons profité du Jardin des Tuileries une paire d'heures avant de rentrer.

  






Une fois à la maison, pendant que Mlle A découvrait "Bernard et Bianca", j'ai lu cet intéressant article "how to talk to girls?" à lire absolument. Merci Joanna pour cette piqure de rappel.

Puis je suis passée en cuisine pour préparer ce délicieux gâteau pour demain. Nous aurons certainement besoin de reprendre des forces en fin d'après-midi.

* Le gâteau aux pommes et aux amandes *

Pour la compote : 3 grosses pommes, type Braeburns, 1 cuillère à café de jus de citron, 2 grosses cuillères de sucre.

Pour la pâte : 8 oeufs, 325 gr de poudre d'amandes, 275 gr de sucre poudre, 1 cuillère à soupe de jus de citron, 50 g d'amandes effilées.

Préchauffer votre four à 180°. Huilez votre moule à gâteaux (25 cm) avec une huile neutre ou un peu de beurre (ou papier sulfurisé au fond du moule).
Peler, épépiner, couper les pommes en morceaux et les mettre dans une casserole avec le jus de citron et le sucre. Faire cuire jusqu'à l'obtention d'une belle compote.
Lorsque la compote a tiédi, y incorporer les oeufs battus, la poudre d'amandes, le sucre et le jus de citron. Bien amalgamer jusqu'à obtenir une pâte bien lisse puis verser dans le moule. Saupoudrer d'amandes effilées. Glisser au four pour env. 45 mns.
PS : ce gâteau est délicieux servi encore légèrment tiède saupoudré de sucre glace.

dimanche 9 décembre 2012

Noël doucement

Un week-end plutôt calme, rempli de white space, qui mettait fin à une semaine type gilet qui se détricote, frigo vide et chaussures pas cirées.
Des moments calmes, oh combien nécessaires. Et au lieu de courrir tout Paris pour continuer à remplir discrètement la hotte du Père No, samedi matin pendant que Mlle A était en cours de dessin, j'ai décidé de laisser couler presque deux heures dans un très agréable café du Palais Royal.
Et c'est sans regret que j'ai vu s'éloigner, un peu plus tard dans l'après-midi, père et fille  pour aller voir l'exposition Star Wars aux Arts Déco. Pour moi, c'était le moment de l'intendance bonheur (copyright Agathe), intendance qui permet de se vider la tête pendant que les mains travaillent.
Aujourd'hui, il y a eu le marché du bd Raspail (et la rituelle soupe maison avec gougères du dimanche soir), les devoirs, et des petites décorations fabriquées et qui seront probablement offertes par Mlle A à ses meilleures amies.


Des modèles de flocons de neige en papier ont été choisis mais seront réalisés plus tard dans la semaine parce que finalement cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas plongées dans la lecture du Noël des Animaux de Richard Scarry.


Sinon, deux gros coups de coeur sur Etsy (un click sur la photo pour se rendre sur le site).



 Je sens que je vais craquer.

samedi 8 décembre 2012

Avent

Une semaine et :

- le Cirque du Soleil. "Allegria". Moment de grâce et de poésie partagé à 4. Quel spectacle ! Quelle maîtrise. Et malgré tout la respiration retenue, le souffle coupé par certaines prestations. Puis le corps se détend, les éclats de rire fusent tant il y a de drôlerie, d'imagination débordante, hilarante. Nous avons quitté la salle encore portés par la vitalité, la musique, la joie et nous nous sommes faits la promesse de suivre chacun de leur passage à Paris.

- la Saint Nicolas et son lot de douceurs, de petits cadeaux. Pas de père fouettard, non, mais des encouragements pour Mlle A qui en a tant besoin.
Encore une quinzaine de jours avant un premier bilan avec la maîtresse. Ou pas. Je n'ai pas encore décidé. Trop agacée par le système de note qu'elle a mis en place. Des notes sur 20, parfois dures à encaisser (même si elles ne sont pas catastrophiques mais ahhhh les maths... qui demandent tant de temps à Mlle A). Et au bas des pages de calcul, la mention du rang de chaque enfant, en rouge, en gras. Je grince des dents quasiment chaque fin de semaine lorsque je signe à la droite du tampon "Signature des Parents" (et ce n'est rien par rapport à son père).
Les enfants sont déjà à fond dans la compétition comme en témoignent les remarques de certains de ses copains de classe. Quant aux parents, ils ont bien en tête les évaluations du mois de mai (merci le rapport du premier conseil d'école) et encouragent la maîtresse dans ce sens.
Ceci étant, nous sommes conscients des efforts qu'elle fournit depuis un mois en matière d'application et de comportement (dans le grand silence de la maîtresse dont nous n'entendons plus parler ce qui me sidère compte tenu de sa vision d'une année stérile pour notre fille dont elle nous assommait dès la fin septembre ; même silence de la part de la psy scolaire rencontrée avant les vacances de la Toussaint et qui devait passer quelques heures dans sa classe afin de l'observer ce qu'elle n'avait pas eu encore le temps, l'idée, de faire). Regrincement de dents.
Nous continuons donc à encourager et je bricole dans mon coin les moyens permettant à Mlle A d'avancer dans ses apprentissages avec intérêt et en cherchant à stimuler sa curiosité et son envie (la fameuse envie qui n'apparait pas en classe).

- le cours de dessin-peinture du samedi matin et ma relecture d'un post très intéressant d'Anaïs Massini sur l'enfant et la peinture et dont je dois ABSOLUMENT ME SOUVENIR car oh combien elle a raison et je ne veux plus voir ma petite fille frustrée, les larmes aux yeux, comme à la sortie des deux derniers cours (et par ma faute) :

" Quelques règles d’or :
- ne jamais demander à un enfant (ou un adulte) ce qu’il peint. On a le droit de peindre ce qu’on veut sans se justifier. Si un enfant souhaite me raconter ce qu’il est entrain de peindre, bien sûr je l’écoute, mais je ne fais aucun commentaire sur la ressemblance ou non avec la réalité. Il faut vraiment voir la peinture comme l’expression d’une intimité, et en respecter toute sa pudeur.
S’il y a plusieurs enfants, je les briefe avant de commencer, ils n’ont pas le droit de demander aux autres ce qu’ils sont entrain de faire, ils peuvent regarder, ils ont même le droit de penser que c’est moche, mais doivent se taire, leur jugement, il le gardent pour eux (interdit de dire : c’est pas comme ça qu’on fait!)… en revanche un compliment est toujours bienvenu!
Si tout le monde joue le jeu, et que l’adulte est bienveillant, alors tout le monde se sent à l’aise, et libre.
- je pars du principe qu’un enfant (ou un adulte) qui peint fait de toutes façons quelque chose de bien. Ça peut paraître simpliste, mais je dis toujours « c’est bien » ou à la rigueur « c’est très bien », mais jamais c’est génial / c’est super / c’est trop bien. Je pense que si l’on pose des expressions trop fortes sur ce qui se passe, on transforme ce moment de simplicité en un enjeu. L’enfant ayant spontanément le désir de bien faire, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Puisqu’il veut bien faire (et chacun a sa façon et sa vision du bien faire) alors c’est bien, c’est tout, ça suffit.
- si l’enfant veut changer de feuille, il peut. Il a le droit de dire que son dessin est terminé même s’il n’a tracé qu’un trait. Seul son auteur sait quand il a terminé. Il n’est pas question de rentabiliser la peinture et le papier, il faut jouer le jeu.
- le moment de peinture est toujours limité dans le temps. Je préviens : on va peindre 1/2 heure, 1 heure. Et 10 minutes avant la fin, je demande à ce que l’on termine sa peinture.
- Enfin, j’interdis (dans la mesure du possible, ou alors j’exige le silence) à quelqu’adulte que ce soit d’assister à ce moment-là. Les seuls adultes autorisés sont ceux qui peignent avec les enfants, en respectant exactement les mêmes règles qu’eux. Les adultes ne se rendent pas compte de la portée de certaines de leurs paroles en présence des enfants, encore plus quand ils sont entrain de dessiner ou de peindre. Je me souviens qu’au début de mes expériences d’atelier, une maman était venue voir ce qu’avait fait sa fille à la fin de la séance, et lui avait demandé ce qu’elle avait peint. La petite fille avait désigné plusieurs créatures, des grenouilles, des poissons et des têtards, sa mère s’était soudainement exclamée, sur un ton amusé : « n’importe quoi! on dirait des spermatozoïdes! ». Et la petite s’était recroquevillée de honte. Elle n’a plus osé peindre ce qu’elle voulait pendant plusieurs séances. Depuis cet épisode-là j’ai interdit l’accès de ces ateliers aux adultes. Les parents pouvaient voir les dessins de leurs enfants, mais sur RV et sans les enfants.
Je pars du principe qu’une peinture est l’expression d’un moment, d’un instant précis. À la fin de l’atelier, les peintures sont rangées dans un carton, mais jamais exposées, ni accrochées, juste archivées. On ne peint pas pour décorer la maison des parents ou de ses grands-parents, mais pour exprimer un moment, une idée.
Sauf formulation, don ou demande expresse de l’enfant, je n’accroche jamais leurs peintures au mur. Cet aspect-là est très important pour mettre l’enfant en confiance, il doit pouvoir se sentir libre de peindre ce qu’il veut sans risquer de voir exposer aux yeux de tous ce qu’il aurait voulu garder pour lui. Les enfants on parfois besoin de peindre des choses qui ne les mettent pas forcément à l’aise vis à vis de leurs proches (je me souviens d’une jeune fille qui peignait des animaux qui saignaient et me demandait de ranger ses peintures au fur et à mesure, elle-même ne souhaitait plus les voir). Nous vivons aussi dans une société où tout ce que crée l’enfant est détaillé par les adultes, je suis contre les concours de dessins qui mettent en compétition ce qui à mon sens ne peut être mis en compétition, c’est comme si on faisait un concours du meilleur enfant, je trouve ça choquant. De la même façon que je ne supporte pas les analyses de dessins, je trouve ça intrusif et totalement déplacé. De quel droit peut-on parler à la place de l’enfant et dire : s’il a peint une montagne c’est parce qu’il a un obstacle à franchir? Pourquoi un enfant ne pourrait-il pas peindre une montagne simplement parce que c’est son désir de peindre au moment où il peint?!!! Ces idées-là ont mis du temps à cheminer pour moi, notamment en tant que parent, mais ça valait la peine d’essayer, on voit parfois son enfant représenter des choses qui ne nous plaisent pas, qu’on trouve moches ou déplacées (parfois ils ont besoin d’écrire des gros mots, (pré-ados surtout), il est important de laisser faire si ça arrive, une fois que c’est fait… ce n’est plus à faire!); à l’inverse, on peut admirer une peinture, mais ça reste selon nos critères d’appréciation, notre goût, et ce ne sont pas des raisons pour s’emparer de la création de son enfant. Dans tous les cas, il faut prendre sur soi et se rappeler qu’une peinture est un espace de liberté, et tout faire pour préserver cet espace.

- la promesse du sapin pour ce week-end et la collection de livres de Noël et d'hiver enfin ressortie.




Et sinon, c'est le moment de :

- réserver des billets coupe-file pour aller patiner dans un endroit encore plus exceptionnel, je trouve, que le premier étage de la tour Eiffel.

dimanche 25 novembre 2012

De Salon

Le salon Savoir Faire & Création devant se tenir à deux pas de mon lieu de travail, je l'avais noté dans mon agenda, espérant y passer une heure en lieu et place de l'habituelle pause-déjeuner au RIE.
L'heureux hasard a voulu que Thalie ait des invitations à offrir, que je tente ma chance et que je gagne.
Le plus curieux, c'est que ma fille s'est mise en tête de m'accompagner et c'est donc cet après-midi que nous nous y sommes rendues.




Je l'avoue, je ne suis pas très manuelle mais je me suis régalée en contemplant, entre autres, les jolis patrons de C'est dimanche, les tissus de Linna Morata, le stand de Fifi Mandirac mais surtout celui d'Henry et Henriette où nous avons craqué pour une guirlande à pompons, que Mlle A a voulu fabriquer aussitôt rentrée, des petits bracelets à pampilles et de beaux rubans. J'étais à deux doigts de repartir avec un des abat-jours crochet de Véronique Damart. De petits bijoux de délicatesse que je verrais bien dans la cuisine à la campagne. Va falloir que je négocie ça sec.



Encore merci, Thalie, pour ce bon moment partagé avec ma douce.



samedi 24 novembre 2012

C'est parti

Une petite parenthèse poétique devant les vitrines du B*n Marché en ce samedi bien rythmé.
.

Mlle A est restée un petit moment sous le charme de ces vitrines présentant quatre célèbres monuments de la Rive Gauche animés de ballets d'oiseaux blancs et or.
Cela change nettement des années précédentes et c'est tant mieux.

De plus jolies photos sont visibles ici.
.

Nous en avons profité pour aller chercher le traditionnel catalogue de jouets et la non moins traditionnelle décoration de sapin (ou deux, voire trois, selon les années).
 

Au deuxième étage du magasin, nous avons découvert la zone d'exposition dédiée au Noël des enfants.
S'y trouve un mignon petit carrousel mais Mlle A a, semble-t-il, passé l'âge. Tout juste si elle l'a regardé. Un peu plus loin des enfants déjà assis sur de larges coussins de sol attendaient le début d'une animation. Renseignement pris, il s'agissait de l'histoire du magasin conté par des comédiens interprétant Aristide et Marguerite Boucicaut. Là aussi, beaucoup de poésie grâce surtout à la présence de Florette, première vendeuse muette mais sachant fort bien se faire comprendre par force mimes et pas de danse.



Un agréable moment. Nous reviendrons probablement pour assister à quelques tours de magie un week-end de décembre.


Quelques rues plus loin, nous avons complété notre liste de Noël et Mlle A a voulu se faire tirer le portrait.

Petit butin.


dimanche 18 novembre 2012

Matinée en musique

Ce matin, nous étions à 11h00 au Théâtre du Châtelet pour assister à un concert "tôt" autour de Leonard Bernstein.

Une heure de qualité avec les élèves du Conservatoire de Musique de Paris, section jazz. Autant dire que nous avons eu du mal à rester assises dans nos fauteuils car cette heure là, elle a swingué. J'ai tout particulièrement apprécié un morceau inspiré du 2nd mouvement de Jeremiah, Bernstein's Brushes d'Axel Rigaud et Mlle A les interprétations de Chloé Cailleton, chanteuse talentueuse (forcément, ça change de Barbie pop star ... aheum).
.

Sinon, c'est le moment de :
- regarder le 1er épisode de Star Wars avant d'aller voir cette expo aux Arts Déco,
- prendre des billets pour cette expo sur les dinosaures,
- de réserver pour un petit spectacle "marionnettes" ou "magicien" au B*n Marché un mercredi ou samedi de décembre (inscription auprès de la conciergerie),
- se fournir pour la Saint Nicolas. On y trouve les traditionnels bonbons en sucre rouge qui se font si rares,
- prévoir tous les ingrédients pour le stollen et cette année, bien envie de tenter le berawecka. Et puis trouver LA recette du kutya dont je me régalais quasiment tous les jours lors d'un de mes séjours new-yorkais. Ah, les petits déjeuners jamais oubliés chez Veselka ...



samedi 10 novembre 2012

Fin de chantier ou presque



Un aller/retour rapide, deux jours dans notre petit coin de l'est où je n'avais pas mis les pieds depuis des mois et qui me manquait tant.
Quel bonheur de franchir ce seuil, de découvrir les volumes vides, ou presque, d'imaginer, maintenant que le gros des travaux est achevé, comment la maison de notre grand-mère va continuer à abriter notre vie de  famille.
Trier les affaires et les meubles stockés dans le pavillon au fond du jardin car nous remeublerons avec parcimonie.
Affiner le choix des couleurs des peintures, faire des essais, reconnaître que je me suis peut être trompée et me replonger dans les nuanciers de L*ttle Greene et F*rrow & Ball.





Ouvrir les fenêtres et se projeter encore un peu plus loin. Imaginer le jardin de curé, un coin potager et à l'ombre des lilas la longue table, les chaises où il fera bon apprécier un repas partagé. Partagé,  nous espérons que cela sera souvent le cas car cette maison a un atout extra. Un petit pavillon, en partie aménagé, qui a servi de débarras ces trente dernières années mais qui une fois débarrassé permettra d'accueillir les amis en toute indépendance. Un troisième chantier, donc, mais pas avant un an ou deux. Pfiou ...