dimanche 27 janvier 2013

Un dimanche en photos


*  premier mimosa *



* atelier "Peindre le rêve" au Musée du Quai Branly *


* Mlle A avait invité le copain d'école *



* la manif en famille et avec les amis *






* les churros Place de la Bastille * 


* pas de devoirs, le cahier de leçons a été oublié à l'école (idem pour le copain) et pi tant pis ! *

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Je ne sais pas exactement l'âge que je peux avoir (8 ? 9 ans ?) et je suis dans le jardin de notre petit coin de l'est. Je vois tout d'abord apparaître sa tête, juste au dessus du mur qui sépare nos jardins. Il a grimpé sur l'échelle contre le mur, ainsi qu'il le fait régulièrement, et maintenant il déverse sa haine de la société, son "trop plein" à la face de ma grand-mère (parfois, il est sur le mur côté rue, de l'autre côté, mais sa bile arrive quand même jusqu'à nous). Je détourne les yeux, je ne supporte pas son visage déformé, ses rictus, sa voix haut perchée.
Cet homme est marié, à une petite souris grise, un petit bout de femme effacée que nous ne croisons pas très souvent. Ils me semblent seuls, pas très bien intégrés au quartier. J'apprendrai, avec étonnement quelques années plus tard, qu'ils ont un fils qui habite loin.
Et il faudra que passent quelques années encore avant que ma grand-mère n'ose me dévoiler la face cachée du personnage pour tenter d'expliquer ? d'excuser ? ses humeurs.
"Il est homosexuel, vois tu. Et très malheureux."
Il ne fallait pas que ça se sache. Il fallait un mariage, des enfants, la messe le dimanche, un bon job et maintenir une certaine place dans la "bonne société" de cette petite ville de province.
Parfois, il y avait de courtes parenthèses, des petites virées à Paris, un pan de vie caché. Et la haine, implaccable, qui grignotait.

dimanche 20 janvier 2013

Et comme la neige continue à tomber

Il y avait cinquante mille raisons de ne pas sortir après le déjeuner. Il y avait surtout l'envie de paresser sous la couette et de rattraper un coucher tardif la veille au soir. Il y avait des livres à finir de lire, un dvd à regarder, un jeu offert à Noël et non encore ouvert. Il y avait l'envie, déjà, de dresser la liste des invités pour le prochain anniversaire de Mlle A et de trouver un thème de fête à tout casser. Il y avait aussi ces après-skis impossibles à trouver, les miens et les siens, et cela m'a fait pester. Il y avait même des devoirs à finir, une poésie à apprendre pour mardi.

Et puis, il n'y eut qu'à regarder la neige qui continuait à tomber et cette envie irresistible d'en profiter, encore un peu, a resurgi.

A nous, les quais de Seine et les bruits étouffés de la ville. Les mouettes volant si bas qu'on aurait pu les toucher de la main. La barge énorme qui émergait sous la passerelle Solférino. La neige qui craquait sous nos pas. Les batailles de boule de neige sous le regard amusé de rares promeneurs plus sérieux que nous. Enfin, le jardin des Tuileries, merveilleux de blancheur.  Les bonhommes de neige, pour le grand plaisir de Mlle A. Le skieur de fond qui nous a tous fait sourire.

Enfin, il était temps de rentrer. Un peu trempées. Les joues comme des pommes. Heureuses.
Un feu de cheminée, du thé et une part de galette faite maison nous attendaient.









samedi 19 janvier 2013

Ludwig van Beethoven

Mlle A et une vingtaine d'enfants étaient invités par Mlle M à un concert "en famille", salle Pleyel, à l'occasion de son anniversaire.

Sa maman ayant trois places en trop, quelques enfants ayant déclaré forfait pour cause de neige, nous sommes restées, la maman de M. J. et moi afin de lui prêter main forte.

Une fois tout notre petit monde installé au balcon (à noter, le placement n'est pas libre comme au Théâtre du Chatelet et c'est un sacré confort de ne pas avoir à jouer des coudes avec des parents plus ou moins cools), l'Orchestre de Paris nous a régalé d'extraits de "Léonore" et de la Symphonie n° 3 ; extraits commentés par un présentateur-musicien-pédagogue (Richard MacNicol à l'accent anglo-saxon très prononcé rendant malheureusement certains moments peu compréhensibles pour les enfants) permettant au public de mieux comprendre les personnages, le rôle de certains instruments dans le morceau joué, les sentiments exprimés par la musique...
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Les enfants, et les parents présents, ont beaucoup apprécié. Nous avons décidé, avec Mlle A, de regarder la programmation de cette salle de plus près.

vendredi 18 janvier 2013

Vendredi soir



Ce rendez-vous de fin d'après-midi pour Mlle A, nous faisait rentrer tard. Nous accélérions le pas, même si prudemment, car un délicieux pot au feu nous attendait chez les grands-parents.
Et puis, en tournant dans notre rue, si calme, si paisible sous son manteau blanc, nos doigts gantés ont tracé des arabesques dans la neige, nos mains formé des boules et ce n'est que vingt minutes plus tard que nous sommes arrivées chez nous, trempées mais hilares.



dimanche 13 janvier 2013

Musée d'Orsay

L'Impressionnisme et la Mode, les jeux de miroirs, l'éventail rouge glissé dans la poche d'une robe violine, les chapeaux, exquis bibis, paille italienne et fleurs en tissus, fleurs fraîches ornant les décolletés, la surprise d'une robe sortie du tableau, une légère mélodie dans l'air, la dentelle noire frôlant une gorge, le voile de coton blanc si fin brodé ton sur ton mais qui ne dévoile rien, l'intime exposé, un corset, un soulier de satin, un éventail, une scène de pique-nique, le pépiement d'oiseaux, des merveilles à admirer sans se lasser et Mlle A qui, à mi-chemin de l'exposition, préfère les chaises dorées et sa DS...



C'est un dimanche d'hiver qui donne envie de vite rentrer se réchauffer d'un chocolat chaud chamallows, d'un thé parfumé et de crêpes au sucre. Une fin d'après-midi à sortir des jouets devant la cheminée sans rien de plus demander. Juste profiter de ces quelques heures avant que ne reprenne, demain, le tourbillon de la semaine.


mardi 1 janvier 2013


13

l'année de la chance !
C'est ce que je souhaite à tous ceux qui passent par là.
Nous, on y croit très fort