A la recherche d'un souffle d'air

Où donc chercher refuge quand le soleil tape si fort ?
Où être mieux qu'en bord de Seine, dans une péniche qui possède, oh luxe suprême, un système de clim ?
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Nous avons découvert un mode de vie qui ne nous est pas du tout familier (et qui me laisse rêveuse sachant qu'une station de métro n'est qu'à 10 mns à pied de là).

Nous avons eu un mal fou à nous détacher des baies vitrées, à peine au-dessus du niveau de l'eau, avons aperçu un ragondin qui plongeait de la berge avant de remonter s'y faire de longues toilettes, des bancs de petits poissons brillants, des libellules et des rameurs que le cagnard n'avaient pas découragé.

Nous avons également fêté les 7 ans de Mlle A, avec Mabelle et Mme M, qui a reçu la B*rbie sirène dont elle rêvait depuis un bon moment. Et pas blasée, ma douce, du tout du tout (je crois que nous en sommes à 7) qui a laissé exploser sa joie

L'idée (saugrenue) de prendre le café sur le deck a vite été abandonnée. Il y faisait 40° au moins. Nous avons juste pris le temps de cette photo avant de filer vite nous remettre au frais.

Avant que je ne rentre, l'air a vibré, la libellule s'est posée une minute avant de filer au ras de l'eau.

Une belle journée.



Une marraine à Paris

Journée dans le Haut Marais à magasiner, faire découvrir nos adresses "coup de coeur", bavarder et partager.

Doucement, les liens se tissent entre ma douce et sa marraine du bout du monde.

Ambiance à la franche rigolade, avant même de passer par le photomaton, coiffées de perruques et de chapeau mexicain.

Un peu de shopping et puis, à deux pas, le Marché des Enfants Rouges où nous nous sommes régalées de délicieux bentos.



Juste le temps de rentrer récupérer les bagages à la maison et arrivait le moment de se quitter, le coeur un peu gros mais avec l'espoir que revienne très vite le revoir.

De retour

Il faisait encore bien chaud en sortant du grand magasin où nous avions expédié l'achat des fournitures. La liste d'entrée en CE1 était, à ma grande surprise, bien moins importante que celle de l'année dernière et Mlle A. ne voulait pas entendre parler d'un nouveau cartable.

Un rapide coup d'oeil sur le plan des lignes de métro et nous décidions d'aller chercher un peu d'ombre et de goûter aux Tuileries. C'était sans compter sur la présence de la fête foraine où Mlle A. eut le droit de choisir deux attractions. Pour elle, rien de plus chouette que de se glisser dans une de ces grosses bulles transparentes puis d'essayer de la faire avancer sur l'eau en marchant, ce qui l'amène à un tas de galipettes drôlatiques.

Dans trois jours, elle part rejoindre sa cousine, Mlle L. à La Rochelle avec ses grands-parents et je reprends le travail * soupir *
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Des quignons de pain dans les poches

Un matin de ciel blanc, nous nous sommes mis en route pour le zoo de La P*lmyre.

Arrivés tôt, nous avons profité de deux bonnes heures de visite de ce zoo privé avant qu'un flot plus important de visiteurs ne se déverse dans les allées.

Et c'est trois heures plus tard que nous sommes sortis, enchantés. Enchantés de notre passage dans l'enclos à biquettes, d'avoir pû admirer un dos argenté et tant d'autres animaux dont la proximité nous a parfois surpris. Quant à Mlle A., elle vécut un grand moment en touchant la trompe de ce bel éléphant à qui elle tendait un quignon de pain.

Depuis, dit-elle, elle est certaine qu'être vétérinaire c'est le plus beau métier du monde....
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Les épuisettes étaient prêtes depuis quelques jours et il ne nous restait plus qu'à nous caller sur le rythme de la grande marée afin de partir à la recherche de crabes ou de crevettes.

Chose faite après le déjeuner alors que le soleil au zénith nous faisait plisser les yeux malgré les verres fumés. Les crabes, malins, attendaient la marée haute et il fallait rester bien longtemps, sans bouger, pour en apercevoir un, furtivement, sortir de son trou pour y rentrer aussitôt. Quel amusement pourtant de pourchasser un audacieux, de pouvoir l'attraper avant de le relacher un peu plus loin dans un trou d'eau tiède.

Quant aux crevettes, minuscules, en s'appliquant bien il était quasiment possible de les attraper à la main.

Et puis lorsque la sensation de chaleur devint trop forte, quel délice de retrouver l'ombre et combien on apprécie une simple grenadine.



Et l'après-midi, direction la plage

Rien à faire, Mlle A. ne veut pas sortir de l'eau.
Quel plaisir de plonger sous les vagues.



Et donc, nous allons la rejoindre, chacun à tour de rôle, jusqu'à ce que nos lèvres commencent à bleuir.
Alors, on remonte vite s'enrouler dans le coton chaud avant que le soleil finisse de nous réchauffer.

La piscine est chauffée

Au programme de la matinée de Mlle A., un bon petit déjeuner avant d'attaquer le cours de natation, la gymnastique au club M*ckey et le trampoline dont on la tirera, à 12h30, à grand peine.
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Nous avons alors une longue matinée qui s'étend devant nous et s'organise autour d'une bonne tasse de café, en terrasse. Un peu de lecture, une promenade sur le chemin des douaniers. Un tour au marché où l'on piochera des fruits de saison mûrs à point, des tomates ou des haricots de jardins du coin, des poissons arrivés en direct de la criée de La Rochelle ou Royan.

Le temps s'écoule avec une lenteur goûtée à chaque instant.

Et puis, voilà, tout à coup, il est l'heure d'aller chercher Mlle A.

Qui n'a qu'une hâte, retouner à la plage.